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Fiv1 Baby2 Tec = transfert

19 Oct

C’était ce matin.

Un des 4 embryons a rejoint mon intérieur à J15 de cette stim légère. Il a perdu une cellule à la décongélation mais il est apparement tout de même joli.

Bonne chance à toi, tu fais comme tu veux maintenant mais je t’aime déjà beaucoup.

🌱

FIV1 Baby2 : Oubli = « défaillance de la mémoire…

19 Sep

…portant soit sur des connaissances ou aptitudes acquises, soit sur les souvenirs; fait d’oublier. »

Pour cette FIV, il y a eu :

– le stylo Gonal qui se bloque à 25 et non zéro au troisième jour de la sim. Pourtant l’homme est consciencieux et un infirmier hors pair. Il repique mais rien ne bouge. STRESS

– la pharmacie qui ne délivre pas l’aiguille avec le Déca. L’homme qui file en chercher une la veille, la préparatrice qui lui fait payer 40 centimes alors que nous venons de lui prendre un traitement avoisinant les 1000 euros. Le samedi soir lors du déclenchement, nous nous rendons compte, livides, qu’il s’agit d’une grosse aiguille pour faire les mélanges uniquement et qu’il manque la petite… STRESS + Proche évanouissement de madame

– la sage-femme qui oublie de nous dire d’apporter les piqûres à faire après la ponction. L’homme qui file à la pharmacie de la grande ville en urgence pour en acheter… STRESS

– la sage-femme qui m’indique que ma stimulation a été très bonne, peut-être même trop bonne et que je frise l’hyperstim. Qu’à 20 ovocytes, on arrête tout et on continue la suite de l’aventure sur un autre cycle. STRESS + Décomposition intérieure

Nous avons donc eu 17 ovocytes. Je suis contente, c’est 10 de plus que pour la Mousse.

– et enfin, tu es prête ? Parce que là c’est de la grande classe internationale.

Moi qui vais me coucher, encore groggy, sans prendre mes ovules et médicaments le soir de la ponction. Mais alors com-plé-te-ment oublié (eux d’ailleurs posés bien en évidence sur la table du salon).

Pourtant, je suis une charge mentale à fond, sur-entrainée, la meuf qui pense à tout. Les demandes de mes clients au travail, la copine qui m’a demandé un papier x, le lait de croissance à racheter bientôt car il ne reste qu’une demi boîte, les vacances à programmer, le cadeau de naissance à acheter, le SAV du frigo à rappeler. Je pense à TOUT. Sauf au plus important.

Voilà, donc j’appelle le biologiste le lendemain et celui-ci me dit que cela était très problématique et que nous devons donc reporter le transfert. *Cœur qui se brise*. Que je n’aurais pas eu le temps d’absorber la dose nécessaire et que cela risquerait de mettre en péril la FIV.

Oui, j’ai honte, je m’en veux terriblement, je me trouve tellement stupide, j’ai honte d’une telle bourde, j’ai honte vis à vis des autres Pmettes qui attendent des rdv longtemps et moi qui foire tout la veille. J’ai failli.

Je pense que ce sont des actes manqués et qu’ils veulent dire quelque chose. Quoi, ça je ne sais pas vraiment, mais qu’il ne fallait pas y aller maintenant sûrement.

Je respire un coup, je me reprends, j’envoie un message aux meilleures Cheerleader * qu’il soit (*déposé Kalys) qui me remontent le moral comme d’habitude. 👩🏻👩🏻👩🏼👩🏼☕️❤️

Ce matin, appelle du centre : 4 embryons qui partent au frais et un de plus continue de pousser. Je serai lundi si c’est le 5 eme de ma boîte à œuf.

Pour la Mousse, nous avions eu 7 ovocytes et 5 matures. 2 embryons dont un qui est parti à la poubelle car pas assez joli et l’autre qui a deux ans et demi et qui gribouille un dessin à côté de moi.

Voilà, c’est tout, pour le moment. La suite, le mois prochain ?!

Bisette 💚🍀

FIV1 Baby2 : c’est bel et bien parti cette fois !

14 Sep

💉💉💉💉💉💉💉🤪🤢🤮🙅🏻‍♀️🍸⛔️🍹🙅🏻‍♀️🐔🥚🥚🥚🥚🍳🍀🤞🏻🐣🐥🤱🏻

Bonne rentrée à toutes et pensées à celles qui attendent beaucoup de ce mois de septembre.

Ici, on a déjà fait 16 piqûres (La mousse 👧🏻: « Maman, piqûre dans le ventre ? ») la suite, c’est la semaine prochaine.

C’est reparti pour un tour ?

18 Fév

Cette nouvelle année a débuté avec de merveilleuses nouvelles pour trois guerrières exceptionnelles : une au loin sur un caillou, une dans ma TeamTea chérie et la dernière qui est encore toute tremblante et dont le mur invisible a soudainement disparu. Je croise, je suis heureuse, heureuse, heureuse.

Ma mousse a eu deux ans pour la St Valentin. Elle nous comble d’un bonheur infini. Je l’aime à la folie. J’ai adoré quand elle était bébé mais la voir devenir une petite personne qui parle, c’est vraiment chouette.

Lundi nous étions de retour au centre de PMA. La maternité m’a fait changer mes projets de bébé unique (ou les hormones, je ne sais pas trop) et nous avons trouvé qu’il serait sympa que cette famille se compose de 4 membres (enfin, j’ai trouvé, et j’ai motivé l’homme qui est plutôt refroidi par l’expérience PMA en général).

Après avoir attendu, repoussé, nous nous sommes jetés dans le bain. Je sais que tout peut prendre beaucoup de temps et qu’on peux perdre six mois en un claquement de doigts avec des spécialités overbookés donc autant anticiper.

Pendant ce rdv et sous l’œil d’expert de la chef du service sur mes résultats, j’ai appris que j’avais vieilli. (Bonne déduction +3 ans et maintenant 32 ans) (moi je trouve ça carrément jeune d’abord! Non mais !). Cela se traduit dans mon cas par des cycles plus courts depuis sa naissance de la Mousse (26 jours), une AMH tombée à 2,9 mais une bonne réserve cependant. Well well well.

Elle a ajouté que nous avions eu beaucoup (beaucoup) de chance que notre première et unique FIV fonctionne (je le savais franchement. Et comme je le savais, je n’avais pas vraiment envie de me l’entendre dire avec tant d’insistance). Je sais aussi que c’est son rôle de me prévenir pour éviter une chute trop vertigineuse et me préparer à toutes les issues).

Elle a prit rdv pour le test de migration survie pour l’homme (rien avant avril = voilà ! Je l’avais pas prédit plus haut ?!). Entre temps, on s’occupera comme on peut en repassant par la case -réunion d’informations- à laquelle je pensais échapper étant donné mon degré de connaissances en procréation médicalement assistée. haha. Loupé. On saute cependant la case -psychologue du centre- mais on aura le droit à un rdv si échec FIV1.

Je veux juste essayer, trois ans après, de me servir de mon « expérience » pour vivre au mieux cette deuxième extraordinaire aventure (j’ai pas trouvé mieux) et advienne que pourra. Je vous embrasse.

Ambivalence des sentiments

17 Août

Alors alors alors…

Par quoi je commence ?

J’ai écrit plusieurs articles que je n’ai jamais publié ces dernières semaines. Mais j’avais envie d’écrire sur ma vie maintenant, donner des nouvelles et écrire m’a toujours fait du bien je crois.

J’ai essayé de réfléchir à ce qui ce passait dans ma vie depuis que mon bébé est là. Les changements que son arrivée ont pu entraîner sur moi. Sur ma vie maintenant.

La mousse a eu 18 mois cette semaine. C’est une petite aux cheveux bouclés et une bonne bouille. Elle est franchement sympa, sociable, elle touche à tout, maîtrise quelques mots de vocabulaire, chante quasi parfaitement Bateau sur l’eau (Dato sour lo). Elle n’est bientôt plus un bébé et ressemble de plus en plus à une petite fille. (C’est commeeeeeee caaaaaaa…). Elle est notre centre du monde même si je fais attention de ne pas trop parler d’elle (gnagnagna – je me rattrape quand je suis avec l’homme) et j’avoue fuire les conversations autour du sujet des enfants au maximum lors des apéros entre amis. Je me l’étais toujours promis auparavant alors j’essaye de l’appliquer maintenant. J’avoue ne pas avoir beaucoup de mal.

J’adore l’avoir et être sa maman mais je sais admettre sans craindre le regard des autres que c’est usant et que j’ai souvent très envie de me retrouver sur une île deserte à siroter un Perrier en lisant un polar.

Avoir mon bébé m’a re-rendue heureuse. Je suis redevenu moi même. J’avais sombré dans un état d’obsession pour ce bébé, un état un peu dépressif. J’ai eu l’immense bonheur de vivre cette grossesse rêvée. J’ai eu le cul bordé de nouilles, une FIV. Une seule. Une grossesse qui s’est bien passée. Et maintenant un bébé avec deux bras, deux jambes, qui va bien.


Depuis j’essaye tant bien que mal d’être à la hauteur de mes différents rôles sans pour autant me mettre la pression. Je ne suis pas du genre exigence avec moi même mais plutôt compréhensive. Haha.

J’ai été très vite prise d’une immense envie de pouvoir revivre ses moments, la grossesse, les premiers mois et c’est à ce moment là que je me suis rendue compte que nous étions complément guidés par nos hormones, ou quelque chose d’animal dans nos tripes.

Pourquoi je dis ça ? Simplement parce que j’avais toujours pensé qu’un seul bébé me comblerait et que mon corps m’a crié le contraire dès la naissance de la Mousse. (Cela dit en passant, cela m’a/ nous a) un peu passé à date étant donné l’envergure du boulot/fatigue/temps que représente un seul enfant.

Je me suis rendue compte que si le désir d’enfant était si fort, c’est parce que tout cela n’était pas géré dans notre tête mais bel et bien dans note tripes. Que nous devenions des animaux et que tout cela était régit par note côté animal. Que nous agissions de façon totalement incontrôlable. D’où les horribles sentiments ressentis lorsque l’on attend la venue d’un enfant dans nos vies et qui tarde à venir.

Cette naissance à modifier pas mal de choses je crois dans ma vie avec moi même, dans ma vie et mes perceptions que je ne partage qu’au fond de moi sans jamais trop les dévoiler. J’ai eu un passage un peu étrange où je ne me suis sentie plus que maman dans le regards des autres et dans le regard des hommes et j’ai un peu « frustré » en quelque sorte. Je ne suis pas du genre à avoir envie que le monde tourne autour de moi, ou pas envie non plus de séduire la terre entière. J’avais juste envie de retrouver la sensation d’être une femme à nouveau et de vivre une deuxième adolescence. C’est chose « faite ». J’ai sentie que le fait d’avoir des responsabilités toutes autres maintenant n’empêchait pas que j’étais toujours une femme libre et indépendante de 32 ans. Et que le regard des autres à mon égard n’avait probablement peut être jamais changé en fin de compte.

Pour ce qui est de la question d’un deuxième bébé (si bien entendu la chance nous est redonnée une deuxième fois d’avoir un second bébé) j’avoue ne pas ressentir le désir en ce moment. Je crois que je change d’avis toutes les semaines en fait. La question que je me pose c’est est ce qu’on ressent à nouveau une envie viscérale comme pour un premier enfant ou est ce que l’on a un projet d’être 4, 5, 6…dans sa famille et que du coup on suit un peu son projet de départ ? Est ce que on suit son projet d’écart d’âge des enfants (suite à des choix persos ou expériences vécues) sur lequel il serait possible d’écrire des centaines de lignes tellement les avis des gens sont divers et variés à ce sujet ? Est ce qu’il faut arrêter de réfléchir ?

Les ordonnances sont sur mon bureau, les examens devront être fait avant de retourner voir le docteur PMA afin d’arriver avec un dossier à jour. En même temps, j’ai une trompe qui continue de fonctionner et d’après ma gynécologue, j’ovule.

Depuis 18 mois je n’ai pas de moyen de contraception mais étant peu fertile je peux encore jouer à faire « attention pendant la période d’ovulation » sans que grand chose n’arrive. On avait dit (j’avais dit ?) RDV en septembre et plus septembre approche plus je crois que le mieux est d’attendre l’année prochaine…

#post décousu

Je vous embrasse bien fort

#love


8 mois de vie extra utérine 

9 Oct

J’ai commencé des articles des dizaines de fois, sans jamais les finir mais maintenant je suis là et je compte bien donner des nouvelles.

Le temps passe, les questionnements d’hier avec un nouveau né ont disparu. On a géré comme on a pu ! La fatigue au début, le tatonnement, la vie de couple, la vie à trois, la fin de six mois d’allaitement, les dents qui poussent, le premier jour, la première heure, la première semaine chez la nounou, la reprise du boulot, les dents serrées le temps de s’habituer. 

Voilà un gros mois que j’ai repris le chemin du travail. C’est dur parce qu’il faut être sur tous les fronts ! En plus d’un travail prenant qui demande pas mal d’investissement personnel, il a fallu apprendre à s’organiser alors que nous étions un couple sans contrainte, pas du genre à planifier quoi que ce soit. 

On cours partout, le soir on est a 21h sur le canapé et a 22h au lit, haha ! C’est sport mais il faut juste un peu de temps pour prendre le pli. 

J’ai décidé de continuer à gérer les repas bio/ légumes jardin au max pour le bébé. La nounou à du me prendre pour une dingue mais ça me fait plaisir de « contrôler » ce que mon bébé mange, d’où cela vient… et puis ça fait dix ans qu’elle fait ce métier alors elle doit avoir l’habitude ! 🙂 Elle est sympa parce qu’elle fait vraiment comme nous voulons pour le change, les siestes, … et elle transmets des valeurs aux enfants avec lesquelles je suis en harmonie. Tant mieux. 

Le bébé est avec deux garçons de un an et demi et deux ans, par qui elle est complètement fascinée ! Je suis soulagée de la savoir bien avec une autre personne que sa maman et son papa poule. 🐔🐥 Depuis le début, l’homme dépose et récupère le bébé chez la nounou. Ça a été moins dur de faire comme ça pour moi. Étrange non ? 

Je parle beaucoup plus de l’infertilité. Autour de moi. Je n’hésite plus à dire que bébé A est un bébé que nous avons eu du mal à avoir naturellement. Je reste discrète au travail cependant. 

J’ai été obsédée à l’idée d’un deuxième enfant dès que notre bébé a eu deux mois. J’ai pensé que ça passerais, que c’était une question d’hormones et bien non ! Moi qui ne voulait qu’un enfant, c’est un comble ! C’est à n’y rien comprendre. On en est là, on est pas pressés, on a encore rien décidé. L’homme n’a pas cette envie pour le moment. De toute façon, ce n’est pas comme si on pouvait prévoir et choisir, hein ! 

La vie défile, j’ai l’impression qu’on a posé mon bébé sur mon ventre hier. Et pourtant cela fait bientôt 8 mois. J’ai découvert à quel point tout cela était animal. A quel point je l’aime d’un amour si fort. Indéfinissable. Que je suis prête à tout pour elle. Qu’elle est son papa son toute ma vie. 

Je vous lis très souvent, je pense à vous, tout particulièrement à cette merveilleuse personne, Kaymet, qui a rendu ma FIV tellement jolie, grâce à son soutien que je n’oublierai jamais. J’aimerais que la roue tourne. 
Je vous embrasse 

La vie maintenant 

29 Mar

La Mousse a eu 6 semaines dimanche. J’ai un peu la sensation qu’elle a toujours été avec nous. 

Nous avons passé quatre jours à la maternité. Au bout de trois jours, les sages femmes étaient prête à nous laisser sortir mais sur les conseils de ma sage femme libérale, j’ai refusé et nous avons profité d’une journée supplémentaire de conseils.

L’allaitement s’est mis en place comme sur les roulettes. J’étais sur-motivée et j’ai réussi ! (Contente). Bien-sûr que j’ai eu mal, un jour ou deux mais quand on va vécu un accouchement juste avant, 12 heures de contractions ultra (ultra ultra) douleureuses, un déclenchement, deux points et un œdème, plus rien ne fait mal.

Depuis les journées se ressemblent et il paraît que mon bébé grandit. Les photos m’aident à m’en rendre compte. J’ai un pincement au cœur quand on me le dit. Pas trop vite mon bébé, pas trop vite je lui murmure dans l’oreille.

Les premières semaines ont été rudes. Disons, les trois premières. La fatigue fait perdre pied et l’homme à malheureusement pris pas mal. Pas le choix, je n’allais pas râler sur mon bébé Mousse d’amour, impossible. 

Nous avons suivi les conseils prodigués et fait des siestes. Puis la vie à commencer à se « caler ». Nous avons fini par comprendre ce qu’elle voulait, pourquoi, quand, comment et hop. Tout a été un peu plus facile. 

L’homme a repris le travail rapidement, après une semaine de congés et nous avons décidé de garder le congé paternité pour le mois de juin afin de nous permettre de partir prendre l’air dans un pays frontalier, pour nos premières vacances.

Sinon, elle est plutôt cool. Elle ne pleure jamais la journée ou peu. Elle dort bien la nuit (très peu le jour par contre) se réveille toutes les 4 heures pour manger et hop se rendort. Pendant trois semaines, nous avons eu des soirées difficiles. Elle têtait sans cesse et pleurait sans raison apparente. On m’a parlé « d’angoisses nocturnes » et de « décompression de fin de journée ». Et puis ça a fini par aller de mieux en mieux. Nous recommençons à manger chaud et à pouvoir profiter d’un petit film.

Samedi, j’ai pour la première fois passé une après midi toute seule dans les boutiques et c’était vraiment chouette. Le bébé est restée avec son papa et ce dernier était ravi de lui donner son biberon  de lait maternel, préalablement tiré.

Je pensais que ça serait plus facile de rester à la maison mais il s’avère que c’est plus dur que prévu. Parfois le temps est long et je suis très souvent toute seule avec elle. Heureusement l’homme a des horaires très confortables et il est à la maison vers 17h30, ouf. Je l’ai un peu préservé du monde extérieur et des maladies hivernales mais le temps est de plus en plus doux et nous allons bientôt pouvoir sortir, profiter du soleil. Je reprends le travail en septembre alors il va s’occuper.

Voilà, 

Dans deux semaines nous allons chez la pédiatre pour le rdv des deux mois et normalement pour faire les premiers vaccins. Alors là, c’est l’angoisse. Je suis toujours autant « nature et découverte » et l’idée de la vacciner à deux mois m’horripile. Déjà pour trouver le pack classique (sans l’hépatite B c’est un combat. Les laboratoires les diffusent au compte goutte. J’en ai déjà un. Il m’en manque deux pour les rappels. Je ne suis pas non plus vaccinée contre l’hépatite B qui s’attrape par transfusion sanguine ou rapport sexuel. 

Ensuite deux mois…je trouve ça tellement tôt…le bébé est en pleine construction. Son corps, son cerveau…je ne sais pas pour le moment. Je n’ai pas décidé. Elle est avec moi jusqu’en septembre, je pourrais repousser. Je voulais connaître l’avis de celles qui se posent ou se sont poser les mêmes questions. 

Je vous embrasse bien fort, je continue de vous lire et je pense bien fort à celles qui se battent encore. 💖

Cadeau de St Valentin

18 Fév

Voilà.

Elle est arrivée.

Ce dimanche pour la plus belle des St Valentin.

Avec tout juste une semaine d’avance.

Un tsunami d’émotions.

Elle est magnifique, mon bébé éprouvette.

Nous sommes instantanément tombés fou d’elle.

Courage à toutes celles qui attendent encore. Je vous souhaite plus que tout ce grand bonheur ❤

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Sans enfant

2 Fév

J’avais omis de dire que le deuxième spermo de Monsieur, réalisé un mois après le premier, c’était avéré normal et sans trace de tératospermie – at all-. Ma super gygy est quand même restée prudente en disant que Monsieur devait avoir des variantes dans la qualité de son sperme. C’était cool d’avoir eu, tout de même, une bonne nouvelle.

Anyway, dans 10 jours nous y seront, à notre fameux RDV en PMA.

Je me demande souvent comment serait ma vie sans enfant. Comment sera mon couple. Parfois, je me demande aussi si je serai encore avec l’homme de ma vie. Si je vais lui faire vivre tout ça. Je veux dire, est ce que je vais lui imposer de ne pas connaître le plus grand bonheur d’une vie qu’est d’avoir un enfant. Je sais que quand on décide de se mettre avec quelqu’un et qu’on l’aime de tout son coeur, qu’on soit marié ou non, on est ensemble pour le meilleur et pour le pire. Mais, je sais aussi que quand on aime très fort quelqu’un, on ne veut que son bonheur. Je sais que je ne pourrais pas combler ce manque.

Sans enfant, je ne veux pas de cette vie en France, dans ma maison, de cette routine et de mon travail. Dans mon esprit, cette vie est trop associée à une vie de famille. Je partirai. Je ferai le tour du monde.

En attendant, je vais me battre et me battre encore. Je vais, comme dit ma maman, croire en mon étoile.