Dilemne

Saluuuuuuuuuuuuuuuuuuuut !
Comment se retourner la tête pendant son mois de réflexion avant le début des hostilités, bonjouuuuuuuuuuuuuuur !

La semaine off a été bénéfique, sauf que j’ai profité de mon séjour dans ma famille pour aller voir le médecin généraliste/ amie de famille au top, 65 ans (alors autant te dire qu’elle en a vu passer des choses dans son cabinet…).
Bref, première entrevue, je lui explique (j’ai oublié mon classeur-range examens médicaux-dans ses prochettes transparentes-200 pages (pour être large)) mais mon amoureux me scanne à distance quelques comptes-rendus.)
J’ai aussi dans mon sac mon ordonnance de renouvellement de Levothyrox50® et puis mon ordonnance de Kardegic 160® (aspegic pour les ptiots) que je lui tends avec le reste.

Bon, clairement hydrosalpinx de mon côté + un spermo de monsieur pas toujours au top du top = Fiv. Ok.
Elle me confirme que l’IRM ET l’hystéro confirme mon diagnostic.
Elle écarte le pronostic ovaires polykystiques : Tu n’as qu’un kyste là, c’est pas OPK ça. OK.
Je lui dit que ça va moyen, mais mieux. (oui, c’est pas hyper français ça mais bon, tu vois quoi).
Que j’ai été six mois dans l’inconnu mais que maintenant je sais ce que j’ai, je sais vers quoi je vais donc ça va un peu mieux.
Qu’au début avec ma gygy c’était rapports un peu froid, et qu’elle m’a laissé longtemps sans m’expliquer vraiment ce que j’avais, mais que c’était surement parce elle même ne savait pas vraiment.

Bref, je m’en vais comme je suis venu.
Le lendemain, appel sur portable :
Peuuux tu revenir au cabinet aujourd’hui, s’il te plait ? J’ai appelé une collègue dans ton Sud Ouest (ouais, parce qu’en fait, j’habite dans le Sud Ouest) et on a échanger à ton sujet. (Je commence à avoir mal au ventre du style : intero, sortez vos copies !).

Je repars au cabinet, angoissée et là elle m’annonce qu’hier après avoir vu mes prescriptions, elle a passé un coup de fils à sa vieille connaissance, qu’elles ont trouvé deux choses, voir trois, étranges :
– que je vois une endocrinologue, dans la même clinique où se trouve ma gygy et qu’elle me donne du Lévothyrox® depuis bientôt 4 mois alors que mon taux de base était dans la norme (Norme : entre 0 et 4 et moi à 2).
– que ma gygy m’ai prescrit du Kardegic® à commencer right NOW en disant que ça évitait les fausse couche alors que 1) je n’ai jamais de ma vie (putin de marrrrde) été enceinte et que 2) je n’ai encore moins fait de fausse couche.

Mon amie médecin de famille m’a dit que sa collègue du Sud Ouest me déconseillait cette clinique, que je n’étais pas la première patiente que la gygy mettait sous aspirine (sans raison ?), peu de place aux relations humaines, peu d’écoute et qu’elle n’y enverrait pas sa propre fille, que j’allais payé une fortune et que les 110 euros de frais de dossier annuel n’était rien à côté du reste. (…)
Tu m’as demandé ce que j’en pensais, je te dis.

Pour moi, le problème, c’est que changer pour aller dans l’hopital public qu’elle m’a conseillé voudrait dire tout recommencer à quelques semaines du commencement. Dur dur.
Remettre en question le traitement de ma clinique et des médecins qui me suivent et qui on l’habitude, est ce vraiment sérieux ?
N’y a t-il pas, tout simplement deux façons de voir la médecine et la santé ? Moi non plus, je ne suis pas un pro médicaments à tout va.
Après tout, je leur demande juste une chose moi, même s’ils manquent de sensibilité et d’humanité, c’est juste de nous donner la chance d’avoir un bébé.

Mercredi, j’ai RDV avec la généraliste du Sud Ouest afin de voir si ses arguments tiennent la route.