Journal d’une FIV # Stimland

Salut la compagnie,

Les jours derniers n’ont pas nécessité d’article du fait de leur faible intérêt. Cependant, il s’est passé cela :

J8 : Je rajoute une piqûre quotidienne de Cétrotide en plus de mon Gonal. C’est un peu plus touchy que le stylo de Gonal, qui est assez facile à réaliser seule. Cétro demande un peu plus de savoir faire. L’infirmière m’a montré et s’occupe de mes piqûres pour ma première FIV. Je me débrouillerai seule si il dois y avoir une suite.

J11 : Écho d’anniversaire le 13 mai pour mes vingt… Trente ans ! A partir de ce jour, j’ai décidé de dire à tout ceux qui me demanderaient mon âge que j’avais 29 ans. J’ai donc 29 ans éternellement. Ouais madame !

Pour mon nanniversaire, j’ai trois follicules plus gros que les autres. Ça démarre doucement.

J13 : Écho numero 2, on passe à 6 ou 7 fofos entre 12 et 15. La sage femme m’informe que la qualité compte plus que la quantité. Ouf, sauvée. Après l’écho, on file au mariage d’une copine en Provence. On se débrouille avec une glacière et l’homme me fait mes piqûres. Je vais bien, je suis en forme. Je m’autorise un verre de vin. Faut pas déconner quand même. 

Jusqu’à il y a deux jours, tout allait bien niveau effets secondaires. En forme. Je me suis même collée plusieurs heure de sport cette semaine pour évacuer. Depuis samedi, je suis…comment peut on expliquer ? Je suis groggy, j’ai une migraine légère et diffuse constante, je suis moyennement en forme. J’ai un peu envie de vomir. Un peu nauséeuse. J’ai la sensation d’avoir la tronche dans une machine à laver. Je crois que je suis atteinte des premiers effets. 

Ce soir l’infirmière m’a dit que « souvent cela ne marchait pas à la première FIV ». Je le savais. Je ne l’avais pas oublié mais j’ai du le réentendre et me rendre à l’évidence qu’elle avait fortement raison. Mais j’y crois quand même. Je vais essayer de faire dégager les effets secondaires à coup de méthode « non j’ai pas mal ». (Cette méthode marche. Elle avait déjà montré ses preuves pour mon hydrosalpinx à qui j’avais ordonné de ne pas revenir). C’est quiiii qui décide ??? C’est moi quand même, non mais !

Voilà voilà.

Kisskiss